LA RECHARGE : Une stratégie pour amorcer le réemploi!

Christophemorin/ janvier 4, 2022/ Développement Durable, Environnement, Non classé, Réglementation/ 0 comments

Le décret d’application relatif à l’article 67 de la loi Antigaspillage pour une économie circulaire (AGEC) précise que la proportion minimale d’emballages réemployés à mettre sur le marché seront progressivement de 1,5% en 2022 et jusqu’à 10 % en 2027. Pour répondre à ces objectifs, les metteurs en marché peuvent décliner différents dispositifs comme la consigne pour réemploi, le vrac, mais également la recharge.

Le principe de la recharge consiste à proposer en linéaires un autre emballage conçu pour faciliter le transfert du produit de ce pack vers un pot, une boîte ou une barquette réemployable. La recharge, elle, a pour objectif d’être réduite en matière : plus simple, plus écologique, plus économique. Pour faire sens auprès du grand public, elle doit être repensée pour faciliter un transfert propre vers le contenant de stockage (ergonomie, taux de restitution du produit) tout en ayant une bonne tenue en rayons (seul ou dans un emballage prêt-à-vendre). Les valeurs d’usage doivent être cohérentes pour faire cohabiter les deux références – emballage initial et recharges –  au sein du même rayon.

Récemment, Nestlé, via la marque Nesquik, a lancé des sachets en papier pour recharger sa boite jaune en plastique rigide. Ce dispositif est une manière simple d’amorcer le virage vers le réemploi. Il nécessite moins d’effort pour le consommateur, car il n’oblige pas à apporter ses propres contenants en magasin. Il permet aussi de limiter la fabrication d’emballages plus fonctionnels et esthétiques mais également plus lourds, complexes et moins respectueux de l’environnement.

Au-delà du prix de vente, l’intérêt de la recharge réside effectivement dans la réduction de l’impact environnemental global. Attention à bien y veiller. Car les emballages plus souples impliquent souvent de renforcer les cartons de regroupement pour plus de résistance pendant le transport. Il peut en résulter des transferts de pollution qu’il convient de bien mesurer en amont dans le cadre d’une analyse de cycle de vie simplifiée.

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